Attitude lors du conflit Ukrainien

L'Union Européenne (UE) :27 pays

Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie,Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovénie,Slovaquie, Suède, Tchéquie

est formée de pays petits par leur population dont aucun ne peut s'opposer seul à la force Russe.

Ces pays possèdent ensemble une puissance économique considérable mais une puissance militaire qui s'est considérablement dégradée ces dernières années (par manque d'investissements suffisants)

La France après le départ du Royaume Uni est la seule puissance à posséder à la fois d'armes nucléaires stratégiques et tactiques (MSBS, missiles de croisière qui peuvent être tirés d'avion rafale ou de sous-marin nucléaire d'attaque (en cours de mise en service). Ce sont des armes de non emploi sauf en cas de menace des intérêts vitaux du pays.

Le recours à l'OTAN est indispensable si l'on veut être capable de dissuader le gouvernement de la Russie de s'en prendre à des pays autres que l'Ukraine. Cela permet notamment de faire appel (article 5 du traité) aux forces des États-Unis, du Royaume Uni et de la Turquie maîtresse des détroits entre la mer noire et la méditerranée.

OTAN 30 pays douze membres fondateurs : Belgique, Canada, Danemark, États-Unis, France, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni. Les autres pays membres sont : Grèce et Turquie (1952), Allemagne (1955), Espagne (1982), République tchèque, Hongrie et Pologne (1999), Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Roumanie, Slovaquie, Slovénie (2004), Albanie, Croatie (2009), Monténégro (2017) et Macédoine du nord (2020).

L'unité de l'Union Européenne devrait se manifester pour être en mesure de mobiliser et de mettre en place des forces d'intervention classiques à la frontière de la Russie et de l'Ukraine prêtes à intervenir si la ligne était franchie par des troupes Russes.Il faut marquer notre volonté d'intervenir avec nos forces classiques ; le nucléaire ne devant jamais être employé en premier tant que les intérêts vitaux de la France ne sont pas menacés ou que les Russes ne l'utilise pas en premier de leur côté. Ceci devrait permettre d'affirmer un pole de l'UE au sein de l'OTAN permettant (en cas de non participation (article 5) de troupes de certains pays (notamment actuellement USA et peut-être Royaume Uni) de travailler sous commandement européen.

La situation actuelle devrait permettre aussi de développer l'Agence Européenne de défense (AED)

AED 26 pays : tous les pays de l'UE à l'exception du Danemark

Ligne à défendre avec des moyens OTAN classiques (en bleu)

Union monétaire

Il en est de même dans la situation actuelle pour l'Union monétaire (Zone Euro) réunissant les pays de l'UE ayant adopté l'Euro comme monnaie commune.

Zone Euro 19 pays :

Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Portugal, Slovaquie et Slovénie.

Ces pays devrait pouvoir bénéficier d'une avance immédiate (prêt non remboursable) de la Banque centrale européenne (BCE)pour financer leur budget de défense à hauteur de leur participation dans la mise en œuvre de la force commune classique de protection de la ligne ceci en dérogation de l'article 123 du traité de Maastricht qui à mon sens devrait à terme être supprimé. Il devrait en être de même pour les banques centrales des pays de l'UE non membres de l'Eurozone et membres de l'OTAN.